Une femme qui désire se sentir indépendante et protégée dépend beaucoup de son travail et ce travail doit la rendre heureuse et confiante.
Les principaux problèmes auxquels sont souvent confrontées les femmes en Arménie sont le chômage et le manque de connaissances de leurs droits. Cela conduit généralement à la violation de leurs droits et à de la violence sexiste.
Dans le cadre de sa coopération avec l’Arménie, l’Union européenne (UE) tente d’aider au renforcement de la place des femmes dans le monde des affaires en leur offrant des possibilités d’éducation de qualité.
Plusieurs projets de l’UE ciblent le développement des femmes entrepreneurs, offrant aux jeunes femmes l’occasion de s’instruire en Europe et de revenir en Arménie pour utiliser leurs connaissances au profit de l’Arménie.
L’UE soutient les femmes entrepreneurs en Arménie par le biais du programme « Femmes en affaire », mis en œuvre par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD). Le soutien fourni par le programme comprend des conseils commerciaux, de la formation et du mentorat à l’intention des entreprises dirigées par des femmes.
L’une des orientations de ces programmes consiste à aider les femmes des communautés rurales. Parmi eux, six installations modernes de production de fruits et de plantes médicinales séchées ont été installées dans les communautés d’Arevshat, d’Aragatsavan, de Katnaghbyur, de Byurakan, de Dprabak et de Geghard.
L’une des bénéficiaires du nouveau programme de promotion de l’égalité des sexes et des droits des survivants, mis en place par l’UE, est Marine, 41 ans. Il y a six ans, elle a divorcé en raison d’abus psychologiques et physiques qu’elle a endurés pendant de nombreuses années, et ses sept enfants sont partis.
Marine s’est d’abord jointe aux cours de développement des affaires et de perfectionnement professionnel offerts par le programme, ainsi qu’un mois de formation professionnelle, et a ensuite pu rédiger un plan d’affaires qui a été sélectionné pour un financement. Maintenant, elle gère une petite entreprise de produits de boulangerie faits maison.
Depuis son lancement en janvier 2015, ce projet de deux ans a aidé 230 survivantes de violence sexiste à améliorer leur employabilité, à développer leurs compétences dans le domaine des petites entreprises et à créer de petites entreprises.