Les membres du Congrès américain Adam Schiff et Brad Sherman ont fermement condamné comme un acte odieux de vandalisme, l’apparition de drapeaux turcs dans deux écoles privées arméniennes du sud de la Californie.
Le département de police de Los Angeles (LAPD) enquête sur ce qu’il appelle un « incident de haine » dans deux écoles privées arméniennes, après que des responsables ont déclaré que leurs campus avaient été vandalisés avec des drapeaux turcs du jour au lendemain.
Les responsables de l’école de l’UGAB Manoogian-Demirdjian et de l’école secondaire Saints martyrs Ferrahian de la vallée de San Fernando ont informé les familles de l’incident.
« Des écoles arméniennes privées du sud de la Californie ont été vandalisées avec des drapeaux turcs. Beaucoup de descendants de survivants du génocide arménien perpétré par l’empire ottoman fréquentent ces écoles, et je me range aux côtés de la communauté arménienne pour condamner cet acte de haine. »
Les autorités enquêtent sur l’incident et j’espère pouvoir identifier les suspects afin d’éviter d’autres menaces et intimidations », a déclaré Schiff sur Facebook.
Dans une déclaration publiée mardi, le membre du Congrès Sherman appelle les forces de l’ordre à donner la priorité à l’arrestation des auteurs.
« On nous a informé que des drapeaux turcs avaient été placés à l’intérieur et à l’extérieur d’écoles et églises arméniennes du sud de la Californie.
Je condamne fermement cet acte odieux de vandalisme. C’est particulièrement cruel pour ceux dont les membres de la famille sont morts lors du génocide arménien.
J’appelle les forces de l’ordre à faire de l’arrestation des vandales une priorité absolue.
Ces incidents peuvent constituer une violation des lois fédérales sur les crimes motivés par la haine.
En conséquence, j’exhorte le FBI à enquêter sur ce crime de haine et les procureurs fédéraux à poursuivre dans toute la mesure prévue par la loi », lit-on dans le communiqué.
La police américaine a qualifié l’affichage des drapeaux turcs « d’incident de haine ». La communauté arménienne est scandalisée, à la fois par ces actes ciblés contre ses écoles et ses églises et par l’utilisation par les forces de l’ordre du mot « incident » et non de « crime ».