L’Arménie et l’UE mettent en œuvre un agenda bilatéral

L’Arménie et l’Union européenne doivent bien se connaître et travailler ensemble pour mettre en oeuvre cet important agenda bilatéral, a déclaré le ministre arménien des Affaires étrangères Zohrab Mnatsakanian lors d’une conférence de presse commune avec Federica Mogherini, Haute Représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, résumant les résultats de la deuxième réunion du Conseil de partenariat UE-Arménie, à Bruxelles.

En réponse à un correspondant de la Deutsche Welle, le ministre a expliqué que « l’Arménie prête attention à la forme mais reste très concentrée sur le fond. Jusqu’ici, nous avons eu une année très dynamique d’échanges et de discussions à tous les niveaux avec l’engagement direct du Premier ministre. Et avec des visites. Ce fut une année très occupée à cet égard. Et nous n’allons pas nous arrêter.

J’ai souligné dans l’introduction trois visites du Premier ministre. La visite bilatérale a eu lieu en mars de cette année. Auparavant, il y a eu une visite avec un engagement très fort à Bruxelles en 2018, lorsque nous avons eu des garanties de tous les hauts responsables de l’Union européenne, y compris le président Tusk, le président Junker et la haute représentante Mogherini, je pense donc que le Premier ministre connaît très bien tous les hauts dirigeants de l’Union européenne grâce à ce dialogue dynamique et à cet engagement très approfondi. Je dois également mentionner l’engagement du Premier ministre lors du Sommet de l’Europe de mai dernier.
Sur le fond, je voudrais également attirer l’attention sur la manière dont nous avons organisé notre travail en termes de mise en œuvre de ce que j’appelle le cadre constitutionnel de nos relations, à savoir l’Accord de partenariat global et renforcé. Et pour cela, nous avons un très important mécanisme de coordination en Arménie, présidé par le vice-premier ministre de l’Arménie, et qui inclut toutes les agences gouvernementales et ministères dans un travail très vaste et très engageant, qui aboutit à ce que j’ai déjà qualifié de document ciblé et structuré pour la mise en œuvre de la CESP. Nous sommes représentés par un très grand nombre de collègues des ministères techniques. C’est ainsi que nous travaillons et consolidons nos liens sur une relation basée sur les valeurs partagée entre l’Arménie et l’Union européenne.

Je pense donc que nous n’avons pas de mal à nous connaître très bien et à travailler ensemble de manière tactique pour mettre en œuvre l’agenda important que nous avons devant nous. »