Le premier festival du film de la Guilde créative eurasienne (ECG) s’est tenu à Londres dans le cadre du Festival du film britannique Romford, du 6 au 10 juin.
Fondé en 2017 par des cinéastes et passionnés britanniques, le Festival du film Romford s’est associé cette année à l’ECG qui a créé une plate-forme unique pour la communication entre les cinéastes britanniques et leurs homologues post-soviétiques.
Bien qu’à ses débuts, le Festival du film ECG a rassemblé plus de 60 films de 24 pays. L’événement a débuté avec la première britannique de « Mon nom est Kozha » (1964), réalisé par le cinéaste kazakh Abdulla Karsakbayev.
Au cours de ses cinq jours, le festival du film a attiré plus de 1 500 spectateurs et a projeté des films provenant de divers pays: Kazakhstan, Russie, Italie, Finlande, États-Unis, Biélorussie, Suède, Allemagne, Iran, Géorgie, Arménie, Ukraine, Ouzbékistan, Canada et Royaume-Uni.
Les invités du festival ont également eu l’occasion unique de se familiariser avec la région eurasienne, non seulement au travers du cinéma, mais également à travers des expositions de peintures, de travaux manuels et de livres créés par des membres de la guilde créative eurasienne. Deux défilés de mode sur la Route de la soie, des tables rondes de réseautage et des réunions de création ont également été organisés dans le cadre du Festival du film eurasien.
La cérémonie de remise des prix a récompensé les réalisateurs les plus talentueux pour leurs efforts.
La bande-annonce du « Trois distiches », un livre de l’écrivain arménienne Elena Aslanian, a été nommée meilleure bande-annonce du festival. Boris Hayrapetian a remporté le prix du meilleur réalisateur pour son film « Oui, aujourd’hui », tandis que « Ludwig le hérisson » de Mher Mkrtchian a remporté le prix du choix du public dans la catégorie Meilleur montage.
