La municipalité de Jérusalem envisagerait de reconstruire la route du patriarcat arménien, la seule voie d’accès pour véhicules desservant le mur occidental et les quartiers juif et arménien.
Les résidents du quartier juif ont rencontré les représentants de la municipalité de Jérusalem pour une présentation publique du projet, à la suite de la diffusion d’une lettre anonyme parmi les résidents qui répandait des rumeurs sur le projet proposé.
Le directeur de développement de la vieille ville au sein de l’Autorité de développement de Jérusalem, Aner Ozeri, a déclaré aux résidents qu’aucun accord n’avait encore été conclu entre la ville et les résidents des quartiers juif et arménien, mais que des plans étaient en cours de discussion.
Ozeri a expliqué que l’infrastructure actuelle avait été construite il y a près de 50 ans et qu’elle était aujourd’hui inadéquate pour les résidents et les touristes. Les gens envahissent la vieille ville tout au long de l’année pour des festivals, des célébrations et des cérémonies d’État.
Le plan proposé fait partie d’un plan de développement de la ville, envisagé pour la première fois il y a quatre décennies et qui vise à unifier visuellement toutes les portes de la vieille ville. La conception comprend des allées en pierre, un nouvel éclairage, de meilleurs trottoirs et plus encore.
Le plan sera exécuté, s’il est approuvé, en partenariat entre la municipalité et l’Autorité de développement. Les rénovations s’étendraient du poste de police « Kishle » situé près du musée de la tour de David jusqu’à la porte de Zion, ce qui nécessiterait également la fermeture partielle de la voie qui mène à la route de Batei Machse jusqu’à la porte de Dung.
Bien que les portes représentent le summum de défense militaire de leur époque, elles représentent un défi pour les conducteurs modernes qui naviguent en voiture et autobus, par opposition aux chameaux, aux chevaux et aux ânes.
Selon la source, la construction de la route devrait durer environ trois mois et demi. Elle exigerait la réinstallation de 40 familles arméniennes qui vivent à proximité des zones de construction.
Parallèlement, les résidents cherchent à conclure un accord pour que le travail soit effectué dans les plus brefs délais, réduisant ainsi les inconvénients pour les résidents et les touristes.