Les annonces concernant l’entrée de Ryanair sur le marché arménien et les vols à bas prix proposés par la compagnie aérienne ont suscité un vif émoi. Malgré le fait que la compagnie irlandaise lancera des vols à partir de la mi-janvier, les résidents d’Erévan prévoient déjà se rencontrer et prendre un café au centre de Rome.
Avec l’excitation toujours vivante, on discute du fait que la compagnie aérienne recevra des fonds du budget de l’État.
Dans un article publié sur Facebook, le Premier ministre Nikol Pachinian a déclaré que l’Arménie ne percevrait pas de taxes de départ sur les vols à des destinations non desservies par les aéroports d’Erévan ou de Goumri au cours de la dernière année, et que des « incitatifs financiers » supplémentaires seraient appliquées sans donner de précisions.
Le porte-parole de Pachinian, Vladimir Karapetian, a assuré qu’aucun fonds du budget de l’État ne serait alloué à la compagnie aérienne.
« Il n’y aura pas de dépenses budgétaires. Nous avons mis au point une formule avec les Aéroports internationaux d’Arménie pour soutenir le développement du tourisme et augmenter le nombre de vols de la compagnie aérienne », a déclaré le porte-parole, mais n’a fourni aucun autre détail.
Karapetian a également réfuté la déclaration du blogueur russo-israélien Aleksandr Lapshin selon laquelle le gouvernement arménien s’était engagé à payer à la compagnie aérienne 76 dollars par passager.
« Je n’ai pas attaché d’importance à cette déclaration car les informations qu’elle diffuse sont fausses, » a déclaré le porte-parole.
Satenik Hovhannissian, porte-parole des Aéroports d’Arménie, a déclaré que l’aéroport proposait une offre spéciale à toutes les compagnies aériennes qui exploiteraient des vols sur plusieurs itinéraires à la fois et augmenteraient la direction et la fréquence de leurs vols. « Dans ce cas, Ryanair desservira quatre liaisons à la fois. C’est pourquoi il existe une réduction tarifaire spéciale pour la compagnie ».
