Alen Simonian regrette la réponse de la Turquie à l’érection du monument Némésis

Le président de l’Assemblée nationale arménienne, Alen Simonian, regrette la décision de la Turquie de fermer son espace aérien aux vols arméniens se dirigeant vers une troisième destination en réponse au dévoilement d’un monument en mémoire à l’opération Némésis à Erévan.

Le monument rend hommage aux participants de l’opération Némésis, une opération des années 1920 visant à exécuter plusieurs responsables du génocide arménien condamnés par les cours martiales turques à la peine de mort mais qui s’étaient enfuis de l’Empire ottoman ce qui rendait leur mise à mort.

S’exprimant lors de la conférence de presse, le 5 mai, à Ankara, où il s’est rendu pour la réunion de l’Assemblée parlementaire de coopération économique de la Mer Noire (PABSEC), Simonian a déclaré qu’il ne voudrait pas que la Turquie perçoive l’installation du monument Némésis à Erévan comme une « démonstration de la politique étrangère de l’Arménie ou une démarche hostile ».

Il a souligné que la politique étrangère est menée par le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères en Arménie, ajoutant que « tout le monde a été témoin des décisions prises à ces niveaux ces derniers mois ».

« Nous devons réaliser que des raisons ou des occasions de détérioration des relations peuvent toujours être trouvées, si on le souhaite. J’aurais pu trouver mille raisons différentes pour ne pas me rendre en Turquie. Mais je suis ici pour dire au public turc que l’Arménie est prête pour la paix et la normalisation des relations sans conditions préalables », a-t-il déclaré.