Le ministre de la Défense de l’Artsakh (Haut-Karabagh) : en cas de nécessité nous donnerons une réponse très forte à l’Azerbaïdjan

Après les multiples provocations et tirs azéris sur les positions arméniennes sur la ligne de contact de l’Artsakh (Haut-Karabagh) et la réplique de l’armée arménienne sur un point de tir azéri au village d’Alkhanli, le général Levon Mnatsakanyan, le ministre de la Défense de l’Artsakh hausse le ton et prévient. « En cas de nécessité, les forces de l’Artsakh donneront aux provocations azéries une réponse appropriée » dit-il. Il répondait ainsi lors d’une conférence de presse aux journalistes de l’agence de presse russe Interfax. Levon Mnatsakanyan ajouta « l’Armée de l’Artsakh n’a jamais été dans un rôle de provocation ou d’attaque. Mais nous avons toujours été prêts à donner une réplique appropriée en cas d’agression de l’ennemi (…) en ce qui concerne les annonces effectuées par l’Azerbaïdjan portant sur la mort le 4 juillet de civils tués par les tirs de l’Armée arménienne sur la localité d’Alkhanli, la responsabilité revient au cynisme de l’Azerbaïdjan qui tente de désinformer et attirer l’attention de l’opinion publique internationale. » Le ministre de la Défense de l’Artsakh continue « l’Armée de l’Artsakh n’a jamais visé les populations civiles, ce qui n’est pas le cas de l’Azerbaïdjan, notre cible est et n’est uniquement les objectifs militaires, ceux qui tirent sur nos soldats (…) l’ennemi se cache derrière sa population civile pour en faire un bouclier humain. Si dans la réalité l’ennemi a eu des victimes civiles, nous devons le regretter. Mais dans le même temps la faute en revient à l’Azerbaïdjan. Et nous devons déclarer en toute responsabilité que les forces armées de l’Artsakh vont continuer à se défendre et en cas de nécessite donner une réponse très forte aux agissements de l’ennemi. Nous conseillons à la partie azérie de rester à l’écart de tels agissements aux conséquences imprévisibles et de trouver autour d’une table de négociations l’issue du conflit, d’autant qu’une telle approche profitera aux deux peuples ».

Krikor Amirzayan