L’Arménie et la Belgique s’engagent sur la voie d’une coopération aérienne

Le gouvernement arménien a entériné, le 18 août dernier, une proposition en vue d’un accord avec le gouvernement belge relatif à la coopération dans les liaisons aériennes. Selon le gouvernement arménien, l’accord vise à introduire les principes de la politique de ‘ciel ouvert’ ouvrant la voie à une coopération plus étroite des différents acteurs concernés des deux pays. « L’adoption de ce texte permettra de développer la coopération arméno-belge dans le secteur de l’aviation et contribuera au développement des relations bilatérales dans l’économie comme le tourisme, » s’est félicité le gouvernement arménien dans une déclaration publiée à Erévan. Le projet de loi définit et encadre les autorités, droits et obligations des compagnies aériennes ayant vocation à assurer le transport aérien international, ainsi que les dispositions relatives aux opérations de maintenance des appareils, et à la sécurité maximale des vols ainsi que tous les aspects juridiques et commerciaux du secteur.

Le gouvernement arménien s’était converti à la politique du ‘ciel ouvert’, soit la libéralisation du secteur de l’aviation civile, en 2013, quelques mois après la faillite de la compagnie nationale Armavia, dont la mauvaise gouvernance, après une série d’échecs d’autres compagnies, avait contraint les autorités arméniennes à renoncer au monopole pour ouvrir le secteur à la concurrence. Air Armenia, une compagnie privée spécialisée jusque-là dans le seul transport de frêt, avait tenté de prendre la place laissée vacante par Armavia et de se convertir au transport de passagers dans le cadre de la nouvelle politique aérienne prônée par la gouvernement arménien. Mais elle avait dû interrompre ses vols dès la fin 2014, en invoquant la concurrence trop féroce et malhonnête des compagnies russes. En juillet, une autre compagnie aérienne, baptisée tout simplement Armenia, dont un riche homme d’affaires arménien détient la majorité des parts, s’est lancé dans la course, en inaugurant des liaisons desservant plusieurs destinations, dont Moscou, et prévoit de se développer par étapes, afin de ne pas connaître le sort des autres compagnies.