« Pas de compromis sur le Karabagh, sauf si Bakou parle de concessions »

L’Arménie estime qu’il sera impossible de parler d’une solution de compromis au conflit du Haut-Karabagh avec l’Azerbaïdjan, sauf si Bakou reconnaît la nécessité de faire des concessions.

Parlant aux médias après une réunion du gouvernement, le vice-ministre des Affaires étrangères d’Arménie Shavarsh Kocharian a déclaré : « Jusqu’à présent, je n’ai pas entendu parler Bakou de quelque concession que ce soit. Lorsque Bakou commencera à parler de concessions, alors il sera possible de parler de compromis ».

« A l’inverse, lorsqu’elles parlent du processus de négociation, les parties arméniennes, l’Arménie et le Haut-Karabagh, disent qu’elles sont prêtes à des compromis… Mais alors que la position de l’Azerbaïdjan se durcit, il devient inutile pour les parties arméniennes de parler de concessions, » a ajouté le diplomate arménien.

Kocharian a souligné que l’Arménie n’a pas le pouvoir de parler de l’intégrité territoriale du Haut-Karabagh. « Pour moi ou pour tout autre responsable de l’Arménie, il n’y a pas de notion de compromis ou de concession, parce que ces questions liées au règlement sont principalement de la compétence de la République du Haut-Karabagh. » Selon Kocharian, aucun accord autour d’un règlement du conflit du Karabagh n’a été atteint lors des récentes discussions arméno-azerbaïdjanaises à Vienne et à Saint-Pétersbourg. Il a souligné que lors de ces deux réunions il n’avait été discuté que des moyens de renforcer le régime de cessez-le-feu.