Selon l’ambassadeur du Kazakhstan en Arménie, Timur Urazaev, le chiffre d’affaires des échanges de marchandises entre l’Arménie et le Kazakhstan est assez faible malgré un grand potentiel. Il ne représentait en 2015 que 5,5 millions de dollars.
« Tout dépend du transport et de la logistique. Tant Kazakhs qu’Arméniens en font une priorité, » a déclaré Timur Urazaev.
Selon l’ambassadeur, la majeure partie du chiffre d’affaires est couverte par l’exportation de produits arméniens grâce aux efforts d’hommes d’affaires. « En règle générale, ce sont les citoyens de nationalité arménienne. Du point de vue des petites et moyennes entreprises, nous n’avons pas encore la possibilité de concurrencer les exportateurs russes, » a-t-il précisé.
Le diplomate ne pense pas que les conditions d’investissement en Arménie sont pires qu’en Géorgie. « Je pense que les possibilités d’investissement peuvent même être meilleures ici. Le merveilleux régime commercial SPG + entre l’Arménie et l’Union européenne est utilisé, ce qui donne une occasion unique non seulement pour le Kazakhstan, mais aussi pour tous les partenaires internationaux de l’Arménie qui peuvent investir avec beaucoup de succès, » a-t-il ajouté.
De janvier à octobre 2016, le chiffre d’affaires de biens entre l’Arménie et le Kazakhstan a déjà augmenté de 55,4%. « Je pense que la découverte d’une nouvelle nomenclature des marchandises en demande, peut d’abord servir de point de commerce entre les deux pays. L’exportation de produits arméniens – vin, cognac et bijoux – couvre 98% des transferts de marchandises entre le Kazakhstan et l’Arménie, alors que les exportations du Kazakhstan en janvier-février 2016 ne constituaient que près de 294 mille dollars. Comment améliorer la situation ? Nous devrions d’abord penser à améliorer la route du nord de l’Arménie vers le Kazakhstan via la Géorgie et la Russie. Il est également nécessaire, parallèlement, de développer la route du sud via l’Iran et le Turkménistan », a conclu Timur Urazaev.
