Le règlement du conflit du Haut-Karabagh est l’une des priorités de la politique étrangère de Russie, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à l’agence de presse APA d’Azerbaïdjan.
« La Russie n’est pas indifférente à ce qui se passe dans la région voisine, » a noté Lavrov. « Nous nous intéressons à la restauration de la paix et de la tranquillité, l’ouverture des frontières, le retour des réfugiés et la reprise du commerce et des liens économiques. C’est pourquoi le règlement du conflit du Haut-Karabagh est l’une de nos priorités inconditionnelles en matière de politique étrangère.
« Il est faux de dire qu’aucune mesure n’a été prise pour régler le conflit. La question du Karabagh est constamment au centre de l’attention des médiateurs internationaux qui font régulièrement des efforts conjoints et individuels visant à résoudre ce problème. »
« En ce qui concerne la Russie, par exemple, à l’initiative du président Vladimir Poutine, un sommet tripartite dédié à la question a eu lieu l’an dernier à Saint-Pétersbourg. Le conflit du Nagorny-Karabagh occupe invariablement une place importante dans les réunions de Poutine avec les dirigeants azerbaïdjanais et arméniens. Cette question a été discutée lors de la visite du président arménien Serge Sargissian à Moscou le 15 mars dernier. De plus, des débats de fond ont eu lieu avec le ministre arménien des Affaires étrangères Edouard Nalbandian en février, et le ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères, Elmar Mammadyarov, début mars.
Il faut tenir compte du fait que la question du règlement du conflit du Karabagh est un sujet très délicat et que les détails des pourparlers sont confidentiels. Je peux néanmoins dire que de nombreux aspects ont déjà été convenus. Il y a encore des problèmes, les plus compliqués. Aucun consensus n’a encore été atteint. Néanmoins, des pourparlers sont en cours. »