Un groupe de députés belges, qui s’est récemment rendu en République d’Artzakh, a remis une lettre ouverte, intitulée « Députés belges sur la liste noire de l’Azerbaïdjan », à l’ambassadeur d’Azerbaïdjan en Belgique.
La lettre a été signée par les députés André du Bus, Jean-Claude Defossé, Julie de Groote, Simone Susskind, Fatoumata Sidibé, Hervé Doyen, Paul Delva, Benoît Drèze, Emmanuel De Bock et Pierre Kompany.
Les députés belges ont exprimé en particulier leur souci d’être mis sur la « liste noire » azerbaïdjanaise des étrangers qui se sont rendus au Karabagh.
« Quelle est notre faute ? Que des parlementaires belges, flamands et wallons, résidents de Bruxelles, aient serré les mains de mères et de pères, sur le marché de Stepanakert, capitale du Haut-Karabagh ? Une république autoproclamée, qui, depuis 26 ans, revendique son indépendance de votre pays, l’Azerbaïdjan, » ont écrit les députés belges.
Même en se rendant plusieurs fois en Artzakh, les députés n’avaient pas l’intention d’offrir des solutions au conflit du Karabagh.
« Nos brèves missions informelles nous ont appris une chose certaine : toutes les mères que nous avons rencontrées veulent la paix », ont ajouté ces députés belges. « Mais nous avons découvert que le Haut-Karabagh était pourvu d’une démocratie ouverte, avec une opposition libre d’exprimer ses désaccords et une presse diversifiée. Nous avons assisté à un récent référendum [constitutionnel], au cours duquel la régularité des procédures électorales a été soumise à notre examen. »