Les terres non cultivées d’Arménie pour le développement de l’agriculture biologique

L’agriculture biologique d’Arménie a un grand potentiel de développement, mais le rythme de développement est lent, selon Stefan Dreesman, représentant du Ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Protection des Consommateurs de Saxe, Allemagne, sur les perspectives de développement, le potentiel existant et les problèmes de l’agriculture biologique en Arménie.
L’expert allemand est arrivé en Arménie pour participer aux programmes organisés conjointement par le Crédit agricole et l’Union allemande pour la nature et la biodiversité (NABU), visant à aider les producteurs du secteur et à stimuler le développement de l’agriculture biologique.
Armenpress a demandé à Monsieur Dreesman. Dans votre évaluation, dans quel état est l’agriculture biologique d’Arménie ? Quelles sont ses possibilités de développement ?

M. Dreesman : Je suis sûr que le développement de l’agriculture biologique est un processus possible en Arménie, tout comme dans le monde entier. Tout le monde veut acheter des produits écologiquement propres, c’est pourquoi la demande augmente. En outre, le nombre de personnes engagées dans l’agriculture augmente également, ils sont prêts à traiter des produits sans utiliser de matériaux chimiques. Le bénéfice est plus important pour les personnes qui se consacrent à l’agriculture biologique que celles qui se consacrent à l’agriculture traditionnelle. Les profits sont plus bénéfiques que pour les entreprises agricoles.
Un grand potentiel d’agriculture biologique existe en Arménie. Le volume d’utilisation des matériaux chimiques n’est, jusqu’à présent, pas important, et c’est aussi une tendance positive au développement de l’agriculture biologique. En outre, de nombreuses zones d’importance agricole sont non cultivées. C’est pourquoi il est possible d’utiliser de telles zones pour l’agriculture biologique. Les conditions climatiques permettent de cultiver plusieurs produits agricoles sans additifs chimiques.
Stefan Dreesman a déclaré que c’était sa 4e visite en Arménie. « Bien que je sois ici depuis quelques jours, j’ai déjà vu que de nombreux investissements ont été réalisés et j’ai remarqué des changements, de nombreuses serres ont été construites, et des terres non cultivées sont maintenant utilisées.