Le porte-parole du président d’Artzakh a répondu aux commentaires du ministre des Affaires étrangères d’Arménie, Édouard Nalbandian, au sujet de possibles concessions territoriales.
Le porte-parole présidentiel d’Artzakh, David Babayan, a déclaré sans équivoque qu’il n’y avait absolument aucun scénario voulant que l’Artzakh ne revienne à ses frontières passées, celles de l’époque soviétique, ajoutant que tous les territoires d’Artzakh étaient importants pour assurer la paix et la sécurité de ses résidents.
Il a fait cette annonce en réponse aux questions soulevées à la suite d’une déclaration émanant du ministre des Affaires étrangères d’Arménie, Edouard Nalbandian, lors de sa présentation à la conférence Arménie-Diaspora, actuellement en cours à Erévan.
En réponse à une question d’un participant concernant la notion de « retour des territoires », l’explication de Nalbandian a causé de la confusion chez les participants à la conférence.
« Nous parlons de ces territoires dont le retour ne mettra pas en danger la résolution du conflit et la sécurité de l’Artzakh et ne menacera pas le résultat du processus », a déclaré Nalbandian.
« Tous les territoires autour de l’Artzakh sont importants pour assurer sa sécurité, il ne peut y avoir de retour au passé en termes de frontières et de statut », a déclaré Babayan, invité à commenter les remarques de Nalbandian, ajoutant que tout compromis doit être pesé proportionnellement.
« Si nous parlons de territoires, il faut se rappeler que l’Azerbaïdjan occupe de nombreuses régions arméniennes. Getashen, Martunashen, Artsvashen, Shahumian doivent tous être rendus », a déclaré Babayan. « Il n’y aura pas de concessions unilatérales. Toute concession unilatérale entraînera une catastrophe. »
En parlant à Azatutyun.am, Armen Rustamian, chef de la faction de la Fédération révolutionnaire arménienne du Parlement arménien, a souligné qu’il ne pouvait y avoir de concessions unilatérales. Il a déclaré que les compromis ne peuvent être considérés que lorsque l’indépendance de l’Artzakh sera pleinement reconnue.