Le gouvernement arménien a approuvé un ensemble de cinq mesures visant à compenser l’impact économique du coronavirus.
Les mesures visent à atténuer les risques associés aux liquidités actuelles prévues parmi les entités commerciales, à assurer un développement économique durable, à identifier et à aider les groupes qui ont perdu des emplois en raison de la Covid-19, à fournir aux groupes socialement vulnérables et leurs familles, une mise à niveau du système de santé.
La première mesure vise à aider les entités économiques individuelles par le cofinancement, le refinancement des prêts et les subventions aux taux d’intérêt. Une seule forme d’aide s’appliquera à chaque entité économique. Il permettra aux entrepreneurs de réagir à l’évolution de la situation, et donc de continuer à fonctionner ou de s’adapter à une situation économique changeante, ainsi que d’apporter des ajustements aux stratégies de développement.
La deuxième mesure propose de modifier le montant des subventions et d’appliquer le cofinancement aux programmes agricoles.
La troisième mesure propose d’aider les entités économiques ayant un chiffre d’affaires annuel de 24 à 500 millions de drams en 2019 en assurant des prêts et en subventionnant les taux d’intérêt.
La quatrième mesure vise à aider les familles ayant des enfants de moins de 14 ans qui font face à des problèmes sociaux en raison des difficultés sur le marché du travail causées par la propagation du coronavirus. Le programme prévoit une allocation forfaitaire de 100 000 drams.
La cinquième mesure vise à aider les entités à assurer la continuité de leurs activités en maintenant des emplois efficaces. Le programme s’adressera à ces entités (à l’exception des banques, des organismes de crédit, des prêteurs sur gages et des compagnies d’assurance, des bourses de devises, des organismes de négoce de valeurs mobilières, des organismes d’investissement, des fonds d’investissement, des loteries et des jeux, etc.), qui ont recruté de façon permanente de deux à cinquante employés entre le 1er janvier et le 1er avril 2020, et dont la masse salariale réelle de l’entreprise n’a pas diminué au cours de la période spécifiée.