Le ministère de l’Éducation, des Sciences, de la Culture et des Sports d’Arménie (MESCS), en collaboration avec des collègues déplacés de force du Haut-Karabagh, a dressé une liste des monuments historiques et culturels les plus importants pour la présenter à des partenaires internationaux, en réponse à une demande écrite de l’agence de presse Spoutnik Arménie.
Spoutnik Arménie avait rapporté que l’UNESCO avait refusé les conditions (voyage à Stepanakert via Aghdam) proposées par l’Azerbaïdjan pour visiter le Haut-Karabagh.
Depuis 2020, le ministère de l’Éducation et des Sciences d’Arménie (MESCS) mène un travail pertinent pour informer les organismes et partenaires internationaux sur le problème de la protection des monuments religieux et culturels du Haut-Karabagh. Le ministère a notamment envoyé une série de lettres aux dirigeants de l’UNESCO afin de prendre les mesures appropriées pour protéger les monuments culturels de l’enclave. Le ministère a également demandé à ses partenaires de dénoncer les cas de destruction et de déformation des monuments culturels du Karabagh sur diverses plateformes en faisant des déclarations condamnatoires. La question a également été soulevée lors de réunions avec la direction de l’UNESCO.
« Dans la situation actuelle, le Département pour la protection des monuments historiques et culturels du MESCS, en collaboration avec des collègues déplacés de force du Haut-Karabagh, a dressé une liste de 140 des monuments historiques et culturels les plus importants. La liste comprend des photographies, des descriptions, des coordonnées et d’autres détails, et a été remise au ministère des Affaires étrangères d’Arménie pour dialogue avec les partenaires internationaux, » a indiqué le ministère.
Il convient de noter qu’un travail continu est mené sur toutes les plateformes internationales (Convention du patrimoine mondial de 1972, sommet de l’ICCROM, etc.), auxquelles participent des représentants de l’Arménie. La nécessité d’établir un cadre international pour sa préservation est constamment soulignée dans ces présentations.
Parallèlement, le ministère rappelle que même après la guerre d’Artsakh de 44 jours, la République d’Arménie a fait appel à l’UNESCO en lui demandant d’envoyer une mission d’enquête au Haut-Karabagh, mais ce travail a été constamment entravé par la partie azerbaïdjanaise.
