Le président russe Vladimir Poutine a personnellement joué un rôle décisif dans la manière dont il est devenu possible de mettre fin à la guerre du Haut-Karabagh en novembre 2020 et dans la manière dont plusieurs documents tripartites – arméno-azerbaïdjanais-russe – ont été adoptés au plus haut niveau, documents qui définissaient les paramètres clés des règlements, y compris les questions de délimitation des frontières, de déblocage des routes commerciales et de transport régionales et de la signature d’un traité de paix.
C’est ce qu’a annoncé le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors de la conférence de presse faisant suite aux résultats de la participation aux événements du Conseil de sécurité de l’ONU.
- Lavrov a noté que des commissions compétentes ont été créées au niveau des vice-premiers ministres des trois pays et qu’elles s’occupent de l’aspect économique de la question.
« Récemment, nous avons vu qu’après avoir conclu tous ces accords, les partenaires occidentaux ont décidé qu’il était erroné que la Russie réussisse à progresser dans cette direction, et ils ont commencé à attirer les Arméniens et les Azerbaïdjanais à Bruxelles, puis à Paris, puis à Washington, puis à Prague. D’ailleurs, en 2022, le premier ministre arménien Pachinian a signé à Prague un document par lequel il reconnaissait l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan à l’intérieur des frontières de 1991. Cela signifie que la Région autonome du Haut-Karabagh, comme on appelait à l’époque le Karabagh, est une partie indissociable de l’Azerbaïdjan », a déclaré M. Lavrov.
« Cela a été une surprise pour nous, car auparavant, diverses options pour la solution finale de la question du statut du Karabagh étaient en cours de discussion. Le Premier ministre arménien l’a fait de son propre chef. Après cela, la question du statut est close, » a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères.