Edmond Maroukian, ambassadeur chargé d’Arménie de missions spéciales, a évoqué dans son blog X les nouvelles conditions présentées à l’Arménie par le président azerbaïdjanais I. Aliev.
« En mars 2022, l’Azerbaïdjan a proposé cinq principes fondamentaux sur lesquels devrait reposer le traité de paix avec l’Arménie, à savoir la reconnaissance mutuelle par les États de souveraineté, d’intégrité territoriale, d’inviolabilité de leurs frontières internationales et d’indépendance politique les uns par rapport aux autres.
« La confirmation mutuelle de l’absence de revendications territoriales les uns contre les autres par les États et l’acceptation d’une obligation juridique selon laquelle de telles revendications ne seront pas formulées à l’avenir.
« S’abstenir de menacer la sécurité de chacun dans les relations interétatiques, de menaces et de recours à la force contre l’indépendance politique et l’intégrité territoriale, ainsi que dans d’autres circonstances incompatibles avec les objectifs de la Charte des Nations unies.
« La reconnaissance mutuelle par les États de la souveraineté, de l’intégrité territoriale, de l’inviolabilité de leurs frontières internationales et de l’indépendance politique.
« L’ouverture des transports et des communications, l’établissement d’autres communications appropriées et établissement d’une coopération dans d’autres domaines d’intérêt mutuel.
« Bien que les principes mentionnés aient été abordés au cours des négociations, y compris publiquement, l’Azerbaïdjan évite de signer le traité de paix et présente constamment de nouvelles exigences tout au long des négociations, torpillant ainsi le processus de paix. Le président azerbaïdjanais Aliev a déclaré que la paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan ne pourra être établie qu’après que l’Arménie aura amendé sa Constitution et sa législation nationale, posant ainsi officiellement une toute nouvelle condition préalable.
« Comme le dit le proverbe : « l’appétit vient en mangeant » et ces demandes interminables ne prouvent qu’une chose : l’Azerbaïdjan ne veut pas de paix dans la région ni de signature d’un traité de paix avec l’Arménie, essayant ainsi de tromper l’ensemble de la communauté internationale ».
