Le représentant spécial de l’Union européenne (UE) pour la crise en Géorgie et dans le Caucase du Sud, Toivo Klaar, a commenté les bombardements nocturnes des positions arméniennes par l’armée azerbaïdjanaise.
« La Mission de l’Union européenne en Arménie (EUMA) demeure également une ressource inexploitée pour aider à désamorcer les malentendus et les fausses perceptions et peut fournir de bons offices à la fois à l’Arménie et à l’Azerbaïdjan », a-t-il écrit dans son microblog sur X.
Auparavant, la Mission de l’Union européenne en Arménie (EUMA) avait publié une déclaration indiquant qu’elle patrouillait dans les régions de Sotk, Verin Chorzha, Aravus et Movses.
« La situation semble stable et calme », indique le communiqué de l’EUMA.
Le ministère arménien de la Défense a rapporté que dans la nuit du 5 au 6 avril, des unités des forces armées azerbaïdjanaises ont ouvert le feu avec des armes légères de différents calibres avec une intensité variable sur les positions des forces armées arméniennes dans plusieurs directions de la zone frontalière.
« En particulier, de 22h25 à 22h50, le feu a été ouvert en direction du village de Sotі (région de Gegharkounik), à 23h15 en direction du village de Verin Shorzha (région de Gegharkounik), à 00h15 en direction du village de Kout (région de Gegharkounik), à 23h15-23h20 en direction d’Aravus (Marz de Syounik), à 23h05-23h20 en direction du village de Chinari (Marz de Tavoush), à 00h15- 01h20 en direction des positions arméniennes situées dans la section du village de Movses (Marz de Tavoush).
« Il convient de noter que l’écrasante majorité des tirs des forces armées azerbaïdjanaises pendant la nuit étaient non ciblés et aveugles.
« Les unités des forces armées arméniennes ont également remarqué un mouvement actif de véhicules des forces armées azerbaïdjanaises de 21h00 à 23h00 en direction d’Ichkhanasar.
« De toute évidence, ces actions de la partie azerbaïdjanaise avaient un objectif provocateur : obtenir une réponse similaire de la part des unités des forces armées de la République d’Arménie afin d’obtenir des faits « confirmant » la désinformation azerbaïdjanaise de la dernière période.
« Les unités des Forces armées de la République d’Arménie, après avoir évalué la situation, n’ont pris aucune mesure susceptible de contribuer à une nouvelle aggravation, après quoi la situation à la frontière s’est calmée ».