Selon le quotidien arménien Hraparak, au cours de la séance à huis clos qui s’est tenue le 12 avril au Parlement et dont l’ordre du jour était les questions de délimitation et de démarcation de la frontière Arménie-Azerbaïdjan, les membres de l’opposition parlementaire ont soumis aux autorités arméniennes les documents juridiques convenus entre les deux pays au cours de plusieurs années et les a exhortés à mettre en œuvre avec eux la démarcation de la frontière.
Parmi ces territoires, au moins sur les quatre mentionnés par le premier ministre arménien Nikol] Pachinian ne sont pas considérés comme azerbaïdjanais. Il s’agit du document signé par le secrétaire du Comité central de l’époque, Vladimir Movsissian, au nom de l’Arménie. Il s’agit d’un accord sur les frontières entre les RSS d’Arménie et d’Azerbaïdjan, signé sur la base des conclusions de différents départements et signé par Moscou.
La démarcation de la frontière a été clairement définie dans le document, dont un point mentionne que les fermes d’État Baghanis et Voskepar se verront restituer des territoires équivalents en échange des terres allouées à la construction des maisons du village d’Askipar.
Le vice-premier ministre arménien Mher Grigorian a assuré que tous les documents étaient étudiés par les commissions arméniennes et azerbaïdjanaises, l’unique problème étant le manque d’accord.