L’Azerbaïdjan exprime ses revendications concernant les déclarations de l’Arménie en faveur de la paix

Les déclarations du porte-parole du ministère arménien des Affaires étrangères sur la position pro-paix de l’Arménie, « équipée de tous les moyens d’armes offensives et dont la Constitution et d’autres actes juridiques contiennent des revendications territoriales sur l’Azerbaïdjan, sont des manipulations visant à tromper la communauté internationale », a déclaré le porte-parole du ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères Aykhan Hajizadeh, commentant la dernière déclaration du porte-parole du ministère arménien des Affaires étrangères.

Hajizadeh aurait déclaré : « Le porte-parole du ministère arménien des Affaires étrangères fait référence à la récente décision de la Cour constitutionnelle arménienne sur la conformité à la Constitution arménienne des règlements régissant les activités conjointes des commissions sur la démarcation des frontières entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan comme une confirmation qu’il n’y a aucune revendication territoriale envers les voisins dans leur Constitution ».

« En vérifiant les faits sur cette déclaration, il suffit de rappeler que la partie arménienne n’a pas abandonné les soi-disant revendications sur l’Arménie occidentale de janvier 2010, lorsque la décision de la Cour constitutionnelle sur la constitutionnalité des protocoles sur la normalisation des relations avec la Turquie a été détaillé.

« L’Arménie doit s’abstenir de déclarations contradictoires, de mesures de nature provocatrice et démontrer par ses activités et ses mesures réelles son respect des normes et des principes du droit international », a-t-il déclaré.

Il est intéressant de noter que le porte-parole du ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères, sans rougir, parle des normes du droit international et a décidé d’oublier son pays lourdement armé, les déclarations agressives régulières de ses dirigeants, l’occupation du territoire souverain de l’Arménie, l’exode violent de la population arménienne d’Artsakh, la destruction de leur culture et de leur histoire et bien plus encore. Ce qui est tout aussi curieux, c’est que le ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères a également évoqué la question de la Turquie, qui a aussi à répondre de ses actes.