La commission des Affaires étrangères du Parlement néerlandais a adopté deux résolutions importantes visant à soutenir la République d’Arménie et à promouvoir la préservation de la culture en Artsakh. Le ministre néerlandais des Affaires étrangères Caspar Veldkamp a participé à la séance.
La première résolution, rédigée par les députés Isa Kahraman (NSC) et Don Ceder (Christen Unie), souligne le besoin urgent de protéger le patrimoine culturel de l’Artsakh.
« Considérant que l’armée azerbaïdjanaise a attaqué le Haut-Karabagh en septembre 2023, entraînant le déplacement quasi total de la population vers l’Arménie, beaucoup d’entre eux ne pouvant toujours pas retourner chez eux, et reconnaissant que l’Azerbaïdjan détruit le patrimoine culturel arménien dans cette région, nous appelons le gouvernement à plaider en faveur de la protection du patrimoine culturel arménien dans le cadre de l’UE et de la Convention de La Haye de 1954 de l’UNESCO ».
Le ministre néerlandais des Affaires étrangères a exprimé son soutien à l’appel à la protection du patrimoine culturel arménien. La résolution a été adoptée à une large majorité.
La deuxième résolution, corédigée par les députés Ceder (Christen Unie), Boswijk (CDA), Stoffer (SGP), Piri (GroenLinks-PvdA), Van der Berg (VVD), Paternotte (D66), De Roon (PVV) et Kahraman (NSC), met en évidence une rare opportunité de paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan après trois décennies de conflit.
La résolution souligne également l’importance de reconnaître les obstacles persistants, notamment la détention continue par l’Azerbaïdjan de prisonniers de guerre arméniens. La résolution appelle le gouvernement néerlandais, en collaboration avec d’autres pays européens, à exercer des pressions sur l’Azerbaïdjan pour obtenir la libération de tous les prisonniers de guerre arméniens.
Le ministre des Affaires étrangères a réitéré l’engagement du gouvernement à soutenir la paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan et s’est engagé à régler la question de la libération des détenus, y compris des prisonniers arméniens. Selon le ministre, la libération des prisonniers de guerre à la fin d’un conflit armé est une obligation en vertu du droit international humanitaire. La deuxième résolution a également été adoptée à la majorité des voix.