L’ex-président français Nicolas Sarkozy a déclaré : « Je suis pour la pénalisation du négationnisme du génocide arménien », du diner du Crefom, Comité représentatif des Français d’outre-mer. Il a réaffirmé son soutien à une loi pénalisant le négationnisme du génocide des Arméniens. Dans son discours d’introduction, Patrick Karam, président du Crefom, avait posé une série de questions à ses convives, dont une sur leur position concernant une éventuelle extension de la loi Gayssot au négationnisme du génocide arménien et de l’esclavage. Dans son intervention, l’ex-président de la République a alors saisi la balle au bond pour rappeler, avec conviction, sa position sur le sujet.
L’évocation volontaire de la position de principe de Nicolas Sarkozy sur cette question, hors contexte arménien, rappelle que c’est sous son mandat qu’avait été votée la loi Boyer, qui a finalement été censurée par le Conseil Constitutionnel, présidé à l’époque par Jean-Louis Debré. Cette invalidation avait eu lieu dans un climat extrêmement tendu entre la France et la Turquie. La situation diplomatique entre les deux pays s’est depuis normalisée, alors que cette loi de pénalisation promise par la gauche tarde à trouver une concrétisation, à un an de la fin de mandat de François Hollande.
Plusieurs centaines de personnes ont assisté à ce deuxième dîner des Français d’outre-mer. Ont également participé à cette soirée un large éventail de personnalités parmi lesquelles figuraient Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education, Mme Valérie Pécresse, présidente de la Région Ile-de-France, ainsi que les coprésidents du CCAF, Mourad Papazian et Ara Toranian.