La cinémathèque de Vancouver accueillera les journées du cinéma arménien

La Cinémathèque de Vancouver accueillera, du 15 au 22 juin 2023, les journées du cinéma arménien consacrées au 100e anniversaire du cinéma arménien. Le programme présentera les films de Hamo Beknazarian, Youri Yerznkian, Frounze Dovlatian, Henrik Malian, Sergey Paradjanov, Bagrat Hovhannissian, Atom Egoyan et Maria Sahakian. Le projet est mis en œuvre avec le soutien du Centre national du film d’Arménie et de la Société culturelle arménienne de Colombie britannique.

Le 16 avril 2023 a marqué le centenaire de l’industrie cinématographique arménienne, initialement établie en République soviétique d’Arménie, sur la base d’une salle de cinéma nationalisée et d’un minuscule budget de 60 roubles. Moins de deux ans plus tard, la première production cinématographique arménienne, le long métrage documentaire L’Arménie soviétique, sortait dans toute l’URSS, ouvrant la voie à l’un des héritages cinématographiques les plus multiformes et les plus complexes du Proche-Orient.

Bien que d’échelle modeste, la production de l’industrie cinématographique arménienne compte un certain nombre d’œuvres internationalement reconnues dont l’impact et l’importance s’étendent bien au-delà des limites de la culture arménienne. Outre les chefs-d’œuvre mondialement vénérés de Sergei Paradjanov et Artavazd Pelechian, les films arméniens ont également servi de plate-forme importante pour certaines des premières représentations réalistes et anticoloniales des nations du Moyen-Orient.

Comprenant huit longs métrages et deux courts métrages, les Journées du cinéma arménien sont la première enquête rétrospective canadienne sur la trajectoire du cinéma arménien, de la période muette à orientation idéologique à l’ère post-soviétique de la diversité créative et de l’expérimentation. Présentant des œuvres de figures de proue majeures telles que Hamo Beknazarian, Sergei Paradjanov, Frounze Dovlatian et Henrik Malian, le programme indique également les changements dramatiques dans les traditions cinématographiques locales, qui ont été radicalement transformées et élargies grâce à la participation active des femmes et des cinéastes de la diaspora depuis le début des années 1990.