Une conférence internationale intitulée « Le centenaire du génocide arménien : De la reconnaissance aux réparations » a eu lieu à l’Académie nationale des sciences d’Arménie.
Les participants à la conférence ont discuté du génocide arménien, son histoire, ses théories, la mémoire et la géopolitique; les problèmes juridiques, politiques et sociopolitiques des dédommagements, et l’élimination des conséquences du génocide; l’incidence du génocide arménien dans la littérature et les arts, ainsi que le génocide culturel.
La conférence était organisée par l’Académie nationale des sciences d’Arménie et de l’Université d’Etat d’Erévan. Elle a réuni plus de 100 participants d’Arménie, d’Allemagne, des Etats-Unis, d’Autriche, de Russie, d’Australie, d’Ukraine, du Canada, de Pologne et de Hongrie.
Le président arménien Serge Sargissian s’est adressé aux participants de la conférence.
« L’écrivain et philanthrope français Anatole France a dit en 1916 : « L’Arménie est en train de mourir, mais elle survivra. Le peu de sang qui reste est un sang précieux et va donner naissance à une génération héroïque. Une nation qui ne veut pas mourir, ne meurt pas. » Oui, notre nation ne meurt pas, elle a survécu, a rétabli son statut d’Etat et demande aujourd’hui justice, ce qui implique des travaux préparatoires sérieux, y compris de recherche. »
« Ce n’est pas par hasard que les conférences scientifiques et de recherches ont une place unique parmi les manifestations dédiées au 100e anniversaire du génocide arménien. Je pense que l’ouverture de cette conférence sera marquée par le fait que, tout en étant intitulé « De la reconnaissance aux réparations », et se consacre à un grand éventail de questions sur le génocide arménien, il porte également l’attention sur l’élimination des conséquences de ce grave crime contre l’humanité, et sur des questions de réparation, » a ajouté le président Sargissian.