La trêve au Haut-Karabagh

L’Azerbaïdjan a annoncé mardi 5 avril la suspension des hostilités au Karabagh après plusieurs jours de combats meurtriers. Auparavant, l’armée du Haut-Karabagh avait fait savoir qu’elle observait un cessez le feu.

Les deux pays ont assuré observer, mercredi 6 avril, le cessez le feu conclu la veille au terme de quatre jours de combats, tout en s’accusant mutuellement de le violer.

L’administration du Karabagh a par ailleurs fait état de 29 morts, de 101 blessés et de 28 disparus depuis le 2 avril dans les rangs de ses forces paramilitaires.

A Bakou, le ministère de la Défense dit quant à lui que l’armée azerbaïdjanaise a perdu 16 hommes au cours des 48 heures qui ont précédé la trêve, mais n’avance pas de bilan global.

Selon les deux parties, le cessez le feu a été conclu lors d’une rencontre entre les chefs d’état-major azerbaïdjanais et arménien à Moscou. Le Kremlin indique en outre que le président Vladimir Poutine a appelé ses homologues azéri et arménien, Ilham Aliev et Serge Sargissian, pour les prier de veiller au respect de la trêve.

A Paris, le ministère des Affaires étrangères a annoncé l’envoi dans les jours qui viennent, à Bakou et à Erévan, des coprésidents du groupe de Minsk, formé par la France, les Etats-Unis et la Russie pour tenter de trouver une issue pacifique et durable au conflit.