Selon Shavarsh Kocharian, sous-ministre des Affaires étrangères d’Arménie, les principes de Madrid sur le conflit du Haut-Karabagh ont alloué du temps, mais Bakou ne l’a pas utilisé.
Il a fait cette remarque en réponse à la récente déclaration de l’Ambassadeur James Warlick, coprésident américain de Groupe de Minsk de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), en relation avec la remise de territoires à l’Azerbaïdjan, en échange du statut du Haut-Karabagh. Selon Kocharian, Warlick n’a rien dit de nouveau, et vient de répéter ce qui est écrit dans les Principes de Madrid.
Selon le sous-ministre, depuis l’agression déclenchée par l’Azerbaïdjan au début d’avril, le temps est venu de réfléchir sérieusement sur la base de négociations de paix au Karabagh.
« A l’époque, le report du référendum au Karabagh était une concession de l’Arménie, dans le cadre des principes de Madrid, » a noté Shavarsh Kocharian. « Les médiateurs du Groupe de Minsk, se sont fondés sur ce report qui donnait aux autorités de Bakou du temps pour préparer les Azerbaïdjanais à l’idée que le Karabagh ne pouvait faire partie de l’Azerbaïdjan. Mais ils ont utilisé ce temps pour l’objectif opposé. Cela signifie que tous les accords précédents doivent être sérieusement réexaminés. »