« Nous sommes très préoccupés par la situation concernant le bureau de l’OSCE à Erévan, » a déclaré la chargée d’affaires de la mission des États-Unis auprès de l’OSCE, Kate Byrnes lors de la session du Conseil permanent de l’OSCE à Vienne.
Selon elle, ce bureau, comme toutes les missions et institutions de l’OSCE sur le terrain, est un élément important du travail effectué par cette organisation pour aider les États participants à mettre en œuvre les engagements de l’OSCE.
« Si le Bureau à Erévan devait être forcé de fermer, cela aurait un impact négatif sur l’engagement de l’Azerbaïdjan et son gouvernement envers l’OSCE. Nous exhortons le gouvernement d’Azerbaïdjan à s’engager de façon constructive afin de trouver une solution de compromis le plus tôt possible qui permettra au bureau d’Erévan de rester ouvert, » a déclaré Mme Byrnes.
Lors de la réunion du Conseil permanent, la présidence autrichienne a déclaré qu’un pays (l’Azerbaïdjan) avait exprimé sa préoccupation quant à savoir si le Bureau de l’OSCE d’Erévan avait participé à des activités qui ne respectaient pas son mandat.
« Cela concernait le programme de déminage. Il ne s’agit pas vraiment d’un programme de déminage, mais d’un projet éducatif, d’une formation plutôt que d’un déminage. L’OSCE a été contrainte d’envoyer une mission dans la région, après quoi le rapport a été soumis, indiquant que les déclarations ne correspondaient pas à la réalité. En dépit de cela, l’Azerbaïdjan a persisté et a poursuivi en disant que le bureau ne devrait pas se livrer à des activités « violant les intérêts de l’Azerbaïdjan ». Tout a bien fonctionné pendant 17 ans et soudainement il y a « une menace pour leurs intérêts. L’Azerbaïdjan a entrepris une démarche contre l’OSCE, l’accusant de menacer sa sécurité, a expliqué Mme Byrnes.
Selon ses propres termes, les tentatives de restreindre les activités du Bureau de l’OSCE à Erévan ont mené l’Azerbaïdjan a s’opposé à l’organisation et se trouve ainsi dans une situation très embarrassante.