Nouvelles postes frontières vers la Géorgie

Un nouveau poste frontière en Arménie permettra un passage plus fluide vers la Géorgie, a déclaré M. Hoa Binh Adjemian, chef de la section de coopération de la délégation de l’Union européenne (UE) en Arménie, à la cérémonie d’ouverture du poste de Bagratashen.
Etaient présents M. Serge Sargissian, président d’Arménie, et M. Giorgi Kvirikashvili, président de Géorgie, accompagnés de hauts responsables des deux pays, de membres de la délégation de l’Union européenne en Arménie, et de dirigeants régionaux de la Banque européenne pour les investissements, principal donateur du projet.
Le point de contrôle de Bagratashen est l’un des deux points à la frontière géorgienne, le second se trouve à Gogavan. Il y aura également le poste de Bavra, qui relie le nord de l’Arménie à la région arménienne du Djavakhk en Géorgie, et qui ouvrira avant la fin de 2016.
Tous ces postes frontaliers remplacent les anciens aux mêmes endroits et doivent être équipés de dispositifs modernes pour le contrôle des passeports et des bagages des citoyens, sans oublier le contrôle sanitaire des produits d’origine animale et végétale, ainsi que le dédouanement et les systèmes de sécurité. La modernisation des trois postes dans le cadre du projet est évalué à 52,13 millions d’euros, dont 90% financés par l’UE, par le biais de ses différentes institutions.
La Banque européenne pour la reconstruction et le développement a signé avec l’Arménie un prêt de 10,3 millions d’euros pour compléter le nouveau poste de contrôle avec un pont transfrontalier de Bagratashen à Sadakhlo en Géorgie.
La construction de ce que l’on appelle le pont de l’amitié devrait débuter au premier trimestre de 2017 et se terminer à l’été ou à l’automne de 2018.
Les institutions européennes assurent également la construction de routes de secours en Arménie, l’autoroute Nord-Sud M1, et en Géorgie l’autoroute M6 Est-Ouest.
« Le nouveau point de contrôle sera renforcé par un projet pour l’Arménie, de 20 millions d’euros. Il vise à assurer l’interopérabilité de toutes les bases de données du Gouvernement arménien. Ceci, en particulier, permettra de fournir des services publics à guichet unique aux douanes, » a conclu M. Adjemian.