« Les parties doivent parvenir à un accord et trouver des solutions mutuellement acceptables de façon indépendante, sans pression extérieure » a déclaré le président russe Vladimir Poutine dans une entrevue à AzerTag.
« La Russie a des racines historiques profondes, des relations stratégiques, et la proximité géographique avec l’Azerbaïdjan et l’Arménie. Par conséquent, nous sommes vraiment intéressés par le rétablissement de la paix et de la stabilité dans la région voisine, l’absence de pertes humaines, l’ouverture des frontières, la restauration des liens économiques. Nous faisons de notre mieux pour cela. »
« Je voudrais rappeler qu’un accord de cessez-le-feu a été signé en mai 1994, avec l’aide de la Russie et cet accord est la base du cessez-le-feu jusqu’à présent » selon le président russe.
« L’adoption de la Déclaration de Moscou en 2008 a été une étape importante. Le document approuve que le règlement du conflit peut être atteint seulement par des moyens politiques. Par ailleurs, c’est le premier et encore le seul document signé par les présidents d’Azerbaïdjan et d’Arménie sur un règlement du conflit du Haut-Karabagh. La Russie a également joué un rôle crucial dans la cessation des hostilités à grande échelle au début d’avril 2016 » a-t-il dit.
Poutine a noté que de parvenir à un compromis vise à trouver un équilibre optimal entre les principes de l’intégrité territoriale et du droit des peuples à l’autodétermination.
« Nous sommes pleinement conscients de la grande responsabilité qui repose sur les épaules des dirigeants arménien et azerbaïdjanais. Nous saluons l’approche constructive qui a prévalu au cours du dernier sommet sur le règlement du conflit, le 20 juin 2016 à Saint-Pétersbourg.
Le but final devrait être un accord sans gains ni pertes, avec des concessions et des avantages mutuels pour les deux parties, acceptables pour la population d’Arménie et d’Azerbaïdjan. A son tour, la Russie est prête à soutenir une solution qui serait acceptable pour toutes les parties concernées, et à agir en tant que garant du règlement en compagnie d’autres médiateurs » toujours selon M. Poutine.