Selon le sous-ministre des Affaires étrangères d’Arménie, Shavarsh Kotcharian « L’Arménie n’est pas autorisée à parler de concessions au nom du Karabagh », puisque les questions liées au conflit du Karabagh sont principalement sous la juridiction de la République du Haut-Karabagh.
L’Arménie estime qu’il sera impossible de parler d’une solution de compromis au conflit du Haut-Karabagh avec l’Azerbaïdjan, sauf si Bakou reconnaît la nécessité de concessions. « Jusqu’à présent, je n’ai pas entendu parler Bakou de quelque concession que ce soit. Lorsque Bakou commencera à parler de concessions, alors il sera possible de parler de compromis ».
Les spéculations sur d’éventuelles concessions territoriales arméniennes envers l’Azerbaïdjan vont bon train. Jusqu’à présent, toutefois, les responsables à Erévan et à Stepanakert nient qu’un éventuel retrait d’un certain nombre de régions autour du Haut-Karabagh puisse être échangé contre une sorte de statut pour la région contestée dans le cadre des négociations relancées par la Russie.
S’adressant aux plus hauts membres de son gouvernement et aux principaux représentants de la société arménienne, le 1er août, le président Serge Sargissian a catégoriquement exclu des concessions unilatérales dans la résolution du conflit.
« Le Karabagh ne fera jamais partie de l’Azerbaïdjan. Jamais. Je répète encore une fois : il en est hors de question », a-t-il souligné.