Herbert Salber, envoyé spécial de l’Union européenne (UE) pour le Caucase du Sud a rencontré le ministre des Affaires étrangères Edouard Nalbandian à Erévan pour discuter des moyens de relancer le processus de paix du Haut-Karabagh après l’escalade du mois dernier. Les deux hommes ont eu « un échange de vues sur les possibilités de reprise du processus de négociation. »
Interrogé sur la raison pour laquelle il ne s’est pas rendu au Haut-Karabagh, il a répondu qu’il s’agissait de sécurité coopérative, et qu’il fallait un accord en place pour que cela se produise.
Egalement interrogé sur la violence des forces armées azerbaïdjanaises contre des civils âgés du Karabagh, il a répondu : « Il y a des accusations des deux côtés. Il est très difficile pour l’Union européenne, ainsi que pour d’autres organismes internationaux, d’évaluer le tout. Il y a une chose qui est claire. Nous condamnons toutes ces atrocités commises. Nous serions très heureux s’il y avait des possibilités d’enquêtes, afin de punir ceux qui sont coupables. »