Aucun progrès significatif dans les relations avec la Turquie et l’Azerbaïdjan

Dans des conditions d’instabilité mondiale, l’environnement de sécurité de l’Arménie a continué de changer et les mécanismes de sécurité sur lesquels l’Arménie s’appuie traditionnellement ont une fois de plus démontré leur inefficacité. C’est ce qu’indique le rapport sur les progrès et les résultats de la mise en œuvre du plan du gouvernement arménien (2021-2026) pour 2023.

Au cours de l’année 2023, des relations dans le domaine de la sécurité se sont nouées et développées avec la Géorgie, la France, l’Iran, l’Inde, les États-Unis et l’Union européenne (UE). Depuis février 2023, l’UE a déployé une mission civile de surveillance à long terme le long de la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan.

« L’approche conceptuelle du gouvernement dans le domaine de la garantie de la sécurité extérieure est basée sur la politique régionale, dans le but de diagnostiquer les manifestations négatives et agressives existantes dans la région à l’égard de l’Arménie, de les gérer, puis de les réduire et, à long terme, de les ramener à zéro grâce à une politique pensée au niveau régional. Pour la mise en œuvre de cette tâche, la légitimité des politiques menées est essentielle du point de vue du droit et de l’ordre international », indique également le rapport.

En 2023, les représentants du gouvernement arménien ont eu des contacts et des négociations actifs avec les représentants des pays de la région : Géorgie, Iran, Turquie et Azerbaïdjan.

Mais il n’a pas été possible d’assurer des progrès significatifs dans les relations avec la Turquie et l’Azerbaïdjan. L’année s’est déroulée dans les conditions du blocage illégal du corridor de Latchine par l’Azerbaïdjan, de la crise humanitaire qui en a résulté, puis du déplacement forcé des Arméniens du Haut-Karabagh, ajoute le rapport.