La déclaration sur un accord de délimitation de la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, publiée le 19 avril par le ministère arménien des Affaires étrangères, va à l’encontre de la Constitution arménienne et d’autres lois, a affirmé le militant Edgar Ghazarian, ancien ambassadeur en Pologne.
Selon le communiqué, l’Arménie a accepté de céder quatre villages frontaliers à l’Azerbaïdjan comme première étape dans la définition de la frontière entre les deux pays. Il a indiqué que l’accord avait été conclu lors de la huitième réunion entre le vice-Premier ministre Maher Grigorian et son homologue azerbaïdjanais Shahin Mustafayev, tenue à la frontière le 19 avril.
« Maher Grigorian n’a pas le droit de tenir de tels pourparlers et de signer des documents », a déclaré Ghazarian aux journalistes, le 20 avril.
« Même si un accord est signé, il ne peut entrer en vigueur avant que la Cour constitutionnelle ne vérifie sa conformité avec la Constitution et que l’Assemblée nationale ne le ratifie », a-t-il déclaré.