Lors de la conférence de presse tenue le 3 novembre à Erévan, Annalena Baerbock, ministre fédéral des Affaires étrangères d’Allemagne, a évité de répondre à la question de savoir si l’Allemagne est prête à imposer des sanctions contre l’Azerbaïdjan au cas où il attaquerait l’Arménie.
Baerbock a plutôt choisi de parler de paix entre Bakou et Erévan.
« Je suis favorable à la non-escalade des tensions et à l’utilisation de la fenêtre d’opportunité. J’en parle partout. L’Allemagne soutient l’intégrité territoriale de l’Arménie et également celle de l’Azerbaïdjan. Nous [l’Allemagne] sommes proches des deux pays », a déclaré la ministre allemande, se disant prête à contribuer à la sécurité, à renforcer la démocratie, etc.
Baerbock a ajouté que la coopération dans le domaine des énergies renouvelables avait été discutée lors d’une réunion avec son homologue arménien.
La responsable allemande a répondu de la même manière à la question concernant la déclaration du Premier ministre arménien Nikol Pachinian selon laquelle l’Arménie est prête à approfondir ses relations avec l’Union européenne (UE) dans la mesure où l’UE le souhaite.
Annaléna Baerbock a réaffirmé la nécessité d’établir la paix et de signer un accord entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Selon elle, les entreprises sont créées là où règne la démocratie et la paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan est nécessaire à la sécurité ; ce sera une grande contribution pour attirer des investissements, a-t-elle ajouté.
« Notre objectif est de contribuer au processus de paix afin que nous puissions passer à des projets économiques tels que le câble électrique de la mer Noire », a expliqué Baerbock.