Une paix durable dans la région nécessite l’engagement et des mesures actives de la part de tous les pays de la région, ainsi que le rejet des aspirations trop zélées, a déclaré le ministre arménien des Affaires étrangères Ararat Mirzoyan lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue hongrois Péter Szijjártó à Erévan.
« Cela est possible, il est possible de parvenir à une paix stable entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, de conclure un traité de paix, s’il y a une reconnaissance sans équivoque de l’intégrité territoriale de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan et la délimitation des frontières des deux pays est réalisée sur la base de la Déclaration d’Alma-Ata de 1991 et des dernières cartes de l’URSS », a déclaré le ministre Mirzoyan.
Ce n’est pas une coïncidence si ces lignes directrices se sont reflétées dans la Déclaration quadrilatérale de Grenade adoptée le 5 octobre, ajoutant que l’Arménie espère un soutien pratique de la part d’autres partenaires internationaux.
« Il est bien entendu important de défendre les droits du peuple du Haut-Karabagh et de préserver le riche héritage arménien de l’enclave pour créer un climat de confiance mutuelle », a déclaré le ministre des Affaires étrangères arménien.