Le ministre arménien des Affaires étrangères, Ararat Mirzoyan, a déclaré, le 6 avril dernier, sur les ondes de la chaîne de télévision publique que les bombardements aveugles ne contribuent pas au processus de paix et sont incompréhensibles, faisant ainsi référence aux violations du cessez-le-feu par l’Azerbaïdjan la nuit précédente.
« Il est évident que l’Arménie n’est pas intéressée à aggraver la situation, et chercher une justification à l’escalade est une provocation. Dans le contexte de la désescalade de cette situation, je souligne la déclaration de la mission d’observation de l’Union européenne (UE). Je tiens à déclarer que cette mission est devenue un facteur réel, tangible et efficace pour la stabilité de la frontière arméno-azerbaïdjanaise.
« Je veux mentionner les récents bombardements, même contre des infrastructures civiles. Ces bombardements aveugles ne contribuent pas au processus de paix et nous sont incompréhensibles. D’un côté, nous nous asseyons à la table de négociations sérieuses, entamons le processus de paix et disons au monde entier que nous voulons la paix. La partie azerbaïdjanaise vient également, assure les médiateurs ou les organisateurs des réunions ou nous-mêmes lors des réunions bilatérales, qu’elle veut construire la paix, mais il y a aussi des incidents à la frontière, des campagnes d’information, la création de prétextes pour l’escalade.
« Je voudrais dire une fois de plus que nous essayons de construire la paix et que la République d’Arménie est attachée à un programme pacifique. Mais pour cela, nous devons également savoir si l’autre partie est prête », a-t-il déclaré.