40 parlementaires de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) ont exigé que l’Azerbaïdjan arrête immédiatement le blocus illégal du corridor Latchine/Berdzor.
« Nous exigeons de l’Azerbaïdjan qu’il mette fin immédiatement au blocus illégal et illégitime du corridor de Latchine et rétablisse de toute urgence la circulation des personnes et des biens. Nous demandons instamment à l’Azerbaïdjan de coopérer de bonne foi et d’autoriser les visites d’information au Haut-Karabagh, visites récemment demandées par le rapporteur de l’Assemblée parlementaire pour « faire face aux conséquences humanitaires du blocus du corridor de Latchine ». « Nous appelons le Conseil de l’Europe à agir de manière décisive pour la protection des droits de l’homme du peuple du Haut-Karabagh ».
Simultanément, le service frontalier de la partie ennemie a cité un autre faux argument comme raison de l’établissement du point de contrôle, soit prétendument « afin d’empêcher le transfert de main-d’œuvre, de munitions, de mines, ainsi que d’autres équipements militaires de l’Arménie vers l’Artsakh. « Ainsi, l’Artsakh, en état de siège depuis le 12 décembre 2022, s’est retrouvé coupé du monde entier. De plus, 4 villages d’Artsakh sont privés de la possibilité de recevoir de la nourriture et des médicaments d’Artsakh lui-même, car ils sont encerclés de toutes parts par les forces ennemies. Les autorités azerbaïdjanaises ne cachent pas leur intention de commettre un génocide de la population arménienne du Haut-Karabagh. D’ailleurs, ils s’en vantent même face à la communauté internationale, aveugle et sourde à la souffrance des 120 000 Arméniens ».