L’UE n’attend ni l’Arménie ni l’Ukraine

Selon Dmitri Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité russe, l’Occident n’invitera ni l’Arménie ni l’Ukraine à se joindre à l’Union européenne (UE) dans un avenir proche.

« L’amitié séculaire des peuples russe et arménien, renforcée par les relations d’alliance dans le cadre de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) et de l’Union économique eurasienne (UEE), est depuis longtemps une épine dans le pied de Washington et de ses alliés. Des forces considérables ont été déployées pour tirer la république transcaucasienne dans le camp euro-atlantique », a écrit Medvedev dans un article publié dans le quotidien Rossiyskaya Gazeta.

Il a averti que « des montagnes d’or », y compris l’adhésion à l’UE, sont offertes à l’Arménie en échange d’une loyauté totale.

« Mais ne vous y trompez pas, de telles promesses ne sont qu’un appât dans le piège à souris néocolonial. Personne n’a l’intention d’ouvrir les portes du club d’élite au peuple arménien. Demandez aux néo-Banderas [c’est-à-dire à l’Ukraine] s’ils ont réussi à adhérer à l’UE et ils ne le verront pas de sitôt », a ajouté Medvedev.

Le vice-président du Conseil de sécurité russe a cité comme exemple la loi géorgienne sur les « agents étrangers », qui n’a plu ni aux États-Unis ni à l’UE.

« La résolution sur le renforcement des relations entre l’UE et l’Arménie, adoptée par le Parlement européen en mars 2024, est en réalité un simple morceau de papier sans obligations », a souligné Dmitri Medvedev.