La militante environnementale suédoise Greta Thunberg a visité jeudi le complexe commémoratif du génocide arménien de Tsitsernakaberd. Thunberg y a été accueillie par Edita Gzoyan, directrice du Musée-Institut du génocide arménien. Gzoyan a accompagné Thunberg au complexe et a présenté l’histoire de sa fondation. Thunberg a observé une minute de silence à la Flamme éternelle en l’honneur de la mémoire des victimes du génocide arménien, a déclaré l’institut dans un communiqué de presse.
Edita Gzoyan a présenté l’histoire des trois khachkars de Tsitsernakaberd, dédiés aux Arméniens qui ont péri dans les massacres orchestrés par le gouvernement azerbaïdjanais à Soumgaït, Kirovabad (Gandzak) et Bakou à la fin du XXe siècle. Gzoyan a également mis en avant les histoires de cinq combattants de la liberté enterrés devant le Mur de la mémoire, qui ont perdu la vie dans la guerre du Haut-Karabakh, soulignant la pertinence continue du génocide arménien dans le contexte de la persécution et de la violence contre les Arméniens. La directrice de l’institut a présenté le travail d’universitaires internationaux, de missionnaires, d’hommes politiques et de personnalités publiques qui ont élevé la voix pour protester contre les massacres et le génocide perpétrés par le gouvernement turc à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Thunberg a écouté avec un intérêt particulier l’histoire de la missionnaire suédoise Alma Johansson.
Greta Thunberg a également visité le Musée du génocide arménien et s’est familiarisée avec les expositions permanentes et temporaires, puis a signé le livre d’or : « Merci pour votre travail inestimable. Il appartient désormais à chacun d’entre nous de continuer à sensibiliser le public et à exiger justice. Plus jamais pour personne. »
Gzoyan a offert à Thunberg des livres sur le génocide arménien et le conflit du Haut-Karabakh.