La question du Karabagh a été complètement rayée de l’ordre du jour. C’est ce qu’a déclaré Hikmet Hajiyev, chef du département des Affaires étrangères de l’administration présidentielle azerbaïdjanaise, dans une entrevue au Berliner Zeitung.
Selon lui, l’Azerbaïdjan ne voit actuellement aucun obstacle sérieux à la signature d’un traité de paix avec l’Arménie.
Hajiyev a toutefois ajouté que ce traité de paix ne devait pas être « l’otage de la délimitation des frontières » entre les deux pays.
L’assistant du président azerbaïdjanais Aliev a en fait réitéré l’idée que, selon l’Azerbaïdjan, la question de la délimitation des frontières pourrait ne pas être incluse dans le traité de paix. Mais se pose alors la question de savoir quel sens aurait un traité de paix.