Déclaration du Groupe de Minsk de l’OSCE

Les coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE Igor Popov (Russie), James Warlick (Etats-Unis) et Pierre Andrieux (France), ainsi que le Représentant personnel du Président en exercice, l’ambassadeur Andrzej Kasprzyk, se sont rendus dans le Caucase entre le 26 et le 28 octobre 2015. Ils ont rencontré les présidents et les ministres des Affaires étrangères azerbaïdjanais et arméniens, ainsi que les autorités du Haut-Karabagh.

Les présidents ont confirmé leur engagement de tenir une réunion sous l’égide des coprésidents avant la fin de l’année afin de discuter des éléments clefs d’un règlement et d’autres questions. « Nous avons informé les présidents sur les dangers de la violence le long de la ligne de contact et sur la frontière arméno-azerbaïdjanaise. L’utilisation d’armes lourdes, telles que des mortiers et des lance-roquettes, est inacceptable, et présente un grave danger pour la population civile. Nous regrettons profondément les blessés et les pertes de vie parmi les civils innocents, et attendons des parties de prendre toutes les mesures pour éviter la violence. Nous avons soulevé les propositions visant à stabiliser la situation en matière de sécurité,gy et à créer une atmosphère plus constructive pour les négociations.

A Bakou, nous avons rencontré des représentants de la communauté azerbaïdjanaise du Haut-Karabagh. Nous encourageons le dialogue entre toutes les personnes touchées par le conflit comme une partie essentielle du processus de paix, et les programmes de soutien qu’apportent ensemble Arméniens et Azerbaïdjanais. Nous avons également rencontré le représentant du Comité international de la Croix-Rouge à Erévan pour discuter de la mise en œuvre d’un échange de données sur les personnes disparues. »

Immédiatement après une traversée de routine des coprésidents de la ligne de contact, des coups de feu répétés à partir d’un emplacement indéterminé ont forcé les observateurs de l’OSCE à se mettre à couvert. Les parties ont fait l’obligation de garantir la sécurité du personnel de surveillance. Cet incident représente un effort délibéré pour saper les progrès vers un règlement. Il souligne également « la nécessité pour l’OSCE d’avoir la capacité d’enquêter sur les violations du cessez-le-feu » affirme la déclaration.