Il est clair que la Turquie est un partenaire de l’OTAN, mais si les membres de l’Alliance veulent que leurs partenaires leur ressemblent, ils auront à appeler un chat un chat, a déclaré Tevan Poghosian, membre de la délégation arménienne auprès de l’AP-OTAN.
Tevan Poghosian a souligné que de nombreux États membres de l’OTAN avaient reconnu le génocide arménien, l’avaient condamné, et avaient réalisé qu’il s’agissait d’une contribution à leur propre sécurité.
« Mais les mêmes représentants de l’OTAN tentent de ne nommer personne lors de certaines conférences, » a ajouté le député.
Il y a quelques jours le président Obama a dit que la Turquie devait changer sa politique et gérer ses propres frontières.
« Tous les groupes extrémistes de l’État islamique traversent les frontières de la Turquie. Où trouvent-ils ce qu’ils cherchent ? Où va le pétrole volé ? Où ce pétrole est-il vendu : en Syrie, Iran, Irak, Israël ou Jordanie ? C’est la Turquie, alors n’ayez pas honte, prononcer son nom, » a-t-il déclaré.