Le taux de chômage est trois fois plus grand que la normale en Arménie, malgré les chiffres élevés de l’indice économique enregistré au cours des premiers trimestres de l’année en cours, selon un économiste.
Lors d’une conférence de presse, Atom Margarian, directeur du Centre pour la recherche innovante et institutionnelle, a souligné en particulier une diminution considérable des investissements étrangers, attribuant la faible dynamique à un « manque d’approche institutionnelle ».
« Le taux de chômage reste anormalement élevé, c’est-à-dire trois fois plus élevé que ce à quoi on s’attendrait dans des conditions normales. Les investissements sont également très faibles car aucun projet sérieux n’a pu être envisagé au cours de la période écoulée (transition du pouvoir depuis avril).
Les investisseurs s’attendaient à ce que cette révolution s’institutionnalise par des élections législatives instantanées », a-t-il noté.
Commentant la stratégie anti-corruption du nouveau gouvernement, l’économiste a déclaré qu’il ne voyait pas d’approches institutionnelles dans ce domaine non plus, malgré une efficacité apparente.
« Le renforcement de nos institutions devrait se concentrer sur la création d’une structure spéciale qui exclurait toute participation de la police, de la défense ou des agences de sécurité nationale, en particulier du Service de la sécurité nationale. Même la Constitution stipule de créer un organe spécial – avec un calendrier spécifique et dans des délais précis », a-t-il ajouté.
