Lors d’un point de presse à l’Assemblée nationale (AN) le 23 mai, Seyran Ohanian, chef de la faction d’opposition arménienne et ancien ministre de la Défense d’Arménie, a déclaré que l’Azerbaïdjan ne faisait que ce qui était dans son propre intérêt.
Le député d’opposition a noté que dans un cas, l’Azerbaïdjan impose la délimitation de la frontière en direction de la province arménienne de Tavoush, en faisant référence à l’une ou l’autre carte et à la Déclaration d’Almaty de 1991, puis dans un autre cas, il n’accepte pas ce qui pourrait aller au-delà de ses intérêts.
« La paix avec l’Azerbaïdjan est une nécessité, mais le processus actuel est prématuré, surtout si l’on prend en compte la rhétorique de l’Azerbaïdjan, ses provocations et son génocide contre l’Artsakh », a noté Ohanian.