La reconnaissance de la sécurité humaine et des droits du peuple en Artzakh est la clé d’une paix durable dans la région du Caucase du Sud, a déclaré le ministre arménien des Affaires étrangères, Zohrab Mnatsakanian, lors de la 41e session du Conseil des droits humains à Genève.
« Le Nagorny-Karabagh, ce sont les gens. Ce sont 150 000 êtres humains ayant des responsabilités et des droits. Comme tout autre peuple, ils ont tous le droit de jouir librement de leurs droits inaliénables, y compris le droit à l’autodétermination, le droit de déterminer librement leur statut politique et de poursuivre librement leur développement économique, social et culturel », a déclaré Mnatsakanian.
« Dans leur condition, le droit à la vie est particulièrement menacé, la sécurité physique des habitants du Nagorny-Karabagh demeure une menace persistante. L’attaque atroce sur leur sécurité au début des années 90, l’agression répétée contre le Haut-Karabagh en avril 2016, la glorification continue des meurtriers de sang-froid contre des Arméniens, accompagnés d’une propagande anti-arménienne et de xénophobie, est parrainée par le gouvernement. La clé de la résolution du conflit et l’obtention d’une paix durable dans la région réside dans la reconnaissance de la sécurité humaine et des droits de la population du Haut-Karabagh », a-t-il souligné.
