Les discours de haine, l’animosité et l’inimitié qui se répandent à travers les médias sociaux sont pour nous aussi l’une des causes profondes du conflit, a déclaré le représentant de la République d’Arménie pour les questions juridiques internationales, Yeghishe Kirakosian, lors de la 21e réunion d’automne de l’Assemblée parlementaire de l’OSCE, à Erévan, le 19 novembre.
« C’est très inquiétant. C’est pourquoi l’Arménie a engagé une procédure auprès de la Cour internationale de Justice (CIJ) sur la base de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale. Il s’agit d’une convention clé qui interdit les politiques de discrimination et d’animosité raciale envers des groupes spécifiques, y compris les groupes ethniques », a-t-il déclaré.
Selon Kirakosian, ce à quoi l’Arménie a été confrontée ces dernières années est le résultat d’une inimitié et d’une propagande de haine qui durent depuis des décennies, notamment de la part des dirigeants politiques de l’Azerbaïdjan.
« C’est la très triste réalité dans laquelle nous vivons. Les affaires que l’Arménie a portées devant la Cour internationale de Justice ont abouti à plusieurs mesures provisoires intérieures qui ont été prononcées par la Cour. Plus précisément, la première a été rendue par la Cour en décembre 2021 et concernait la cessation et la fin de la propagande et des discours de haine de la part des autorités publiques de l’Azerbaïdjan et concernait la préservation des droits des groupes ethniques dont les Arméniens qui sont sous le contrôle de l’Azerbaïdjan ainsi que la préservation des monuments culturels arméniens », a noté Kirakosian.