Pas d’alternative pour le droit du peuple d’Artsakh à l’autodétermination

L’ancien médiateur arménien Arman Tatoyan, président de la Fondation du Centre pour le droit et la justice Tatoyan, a prononcé un discours lors d’une conférence internationale sur les perspectives de sécurité humaine et culturelle de l’Artsakh qui s’est tenue à Los Angeles du 11 au 13 novembre, événement organisé par le Comité du patrimoine d’Artsakh du diocèse occidental américain de l’Église apostolique arménienne.

Tatoyan a présenté les bases du droit à l’autodétermination du peuple indigène d’Artsakh, une part inséparable du peuple arménien.

Les preuves justifient l’existence d’une politique continue d’arménophobie et d’animosité parrainée par les autorités azerbaïdjanaises.

L’ancien médiateur a souligné que les conséquences de l’arménophobie parrainée par les autorités azerbaïdjanaises étaient visibles lors de la guerre déclenchée par l’Azerbaïdjan en avril 2016, la guerre de 44 jours en 2020 et l’agression des 13 et 14 septembre derniers. Les guerres ont entraîné la torture de civils et de militaires, la mutilation de corps de soldats et le traitement inhumain de prisonniers de guerre.

« Le droit à l’autodétermination du peuple d’Artsakh n’a pas d’alternative. C’est le seul moyen de garantir les droits et la sécurité des Arméniens d’Artsakh », a déclaré Tatoyan.

Son Éminence l’archevêque Hovnan Derderian a adressé un message spécial aux participants.

Des experts de différents pays du monde ont également participé à cette conférence.