Rouben Vardanian, ancien ministre d’État d’Artsakh, a écrit sur sa page Facebook avoir préparé une vaste analyse de pétition adressée au conseiller spécial du secrétaire général des Nations unies pour la prévention du génocide.
Il a écrit que « compte tenu du fait que pendant la guerre de 2020, après celle-ci, et dans les conditions du blocus de déjà cent jours [de l’Artsakh par l’Azerbaïdjan], le peuple de la République d’Artsakh est confronté à un sérieux défi existentiel, ainsi que le fait que la politique de l’État azerbaïdjanais vise exclusivement à ‘désarméniser’ l’Artsakh, notamment par l’organisation et la mise en œuvre d’un génocide
« En collaboration avec l’équipe juridique dirigée par Taron Simonian, nous avons élaboré une analyse complète (plus de 120 pages) de la pétition adressée au conseiller spécial du secrétaire général des Nations unies pour la prévention du génocide.
« L’analyse a été préparée non seulement conformément à la Charte des Nations unies, aux résolutions de l’Assemblée générale des Nations unies, aux conventions internationales, mais également sur la base du document « Cadre d’analyse des atrocités criminelles : un outil de prévention » publié par l’ONU en 2014, où 8 facteurs de risques généraux et 6 facteurs de risque spécifiques sont présentés. L’existence de certains de ces facteurs est suffisante pour que le risque de génocide soit considéré comme réel, ce qui nécessite des actions de la part de la communauté internationale afin de prévenir l’imminence d’un génocide.
« L’analyse fournit les fondements juridiques et factuels pour les 14 facteurs et sous-facteurs présentés, en utilisant les conclusions factuelles des organisations nationales et internationales et les réglementations du droit international.
« Il est à noter qu’à la suite de l’analyse, il est prouvé que le risque de génocide imminent contre le peuple d’Artsakh n’est pas justifié dans le cadre d’un ou deux facteurs déterminés par les Nations unies, mais de l’ensemble des 14 facteurs.
« Nous transmettons cette pétition-analyse au ministère des Affaires étrangères de la République d’Artsakh, en espérant qu’elle sera soumise aux organisations internationales et au conseiller spécial du secrétaire général des Nations unies pour la prévention du génocide ».